Témoignage: des étiquettes à l’impression
Mathilde des Fermes du Ravillon à la parole
Les Fermes du Ravillon emballaient leurs graines dans des sachets blancs non imprimés sur lesquels une étiquette était collée. Lorsque cette procédure est devenue trop difficile à gérer et trop onéreuse, l’entreprise a opté pour des sachets préimprimés. Vous êtes curieux de connaître leur expérience ? Lisez l’interview de Mathilde Godard.
Pourriez-vous nous présenter les Fermes du Ravillon ?
Les Fermes du Ravillon sont une structure qui rassemble six agriculteurs associés. Nous produisons toutes sortes de graines : des lentilles, du quinoa, des pois chiches, etc., mais aussi de la farine et des pâtes.
Par ailleurs, cela fait 10 ans que nous vendons nos graines prêtes à consommer. Nous faisons tout nous-mêmes et ne vendons que ce que nous produisons.
Quel type de sacs utilisez- vous ?
Aujourd’hui, pour nos graines, nous utilisons des sachets de 500 g et 1kg. Ce sachet blanc brillant peut être soudé, ce qui assure une fermeture optimale, et il présente une fenêtre ronde qui permet de voir le produit.
Nous avons choisi cette couleur parce qu’il y a très peu de sachets blancs dans les rayons. Ceux qui font de la vente directe optent plutôt pour du papier kraft marron. Et nous trouvions le blanc plus élégant.
Au début, nos sachets étaient mats. L’étiquette, elle, était brillante. Lorsque nous avons fait imprimer les sachets, nous les avons voulus brillants, pour avoir un peu le même rendu que les étiquettes.
Vous mettiez des étiquettes sur vos sachets. Dites-moi, comment cela se passait-il ?
Au début, nous avions choisi de coller des étiquettes parce que nous ne pouvions pas imprimer beaucoup d’exemplaires à la fois. Nous avons commencé comme cela. Ce n’est pas compliqué, mais ça demande du temps. Pour tout vous dire, il nous fallait environ 1 heure pour étiqueter 100 sachets.
Nous collions deux étiquettes par sachet, une à l’avant et une à l’arrière. Une des étiquettes comportait également une fenêtre. C’était un travail de précision mais, d’un autre côté, cela nous permettait de bien positionner les étiquettes, et les sacs n’étaient pas trop différents les uns des autres.
Il nous fallait environ 1 heure pour étiqueter 100 sachets
— Mathilde Godard: les Fermes du Ravillon
À un moment donné, vous êtes passé des étiquettes à l’impression. Pourquoi avez-vous fait ce changement ? Quelle a été votre expérience ?
Quand nous avons commencé à avoir un peu plus de volumes, il ne nous a plus été possible de coller des étiquettes. Nous n’avions plus de volontaires pour le faire :-). Qui plus est, au niveau des coûts, les sachets préimprimés reviennent moins cher que des sachets unis avec des étiquettes.
Quelles ont été les réactions des clients ?
Au début, nous avons eu des retours plutôt positifs sur le visuel. Et par la suite, nous n’avons eu aucune remarque négative sur le fait que nous soyons passés aux sachets préimprimés. Cela n’a rien changé. Pour le client, la différence ne semble pas énorme, a priori, mais pour nous, nous voyons la différence.
Avez-vous des conseils à donner aux autres ? Qu’avez-vous appris de ce processus ?
Nous avons eu des surprises parce que la première fois que nous avons fait imprimer notre logo sur les sachets, cela n’a pas donné les mêmes couleurs que sur les étiquettes. Nous nous étions mal compris. Nous avions demandé à recevoir un échantillon préimprimé pour pouvoir faire des améliorations mais ce n’est pas la bonne façon de travailler.
Au final, nous avons envoyé nos étiquettes pour les impressions qui ont suivi. Vous avez ainsi pu voir l’étiquette initiale, changer les couleurs du design, puis vous avez tout mis en œuvre pour que le visuel final sur le sachet corresponde le mieux possible.
Si vos clients utilisent des étiquettes, le mieux est qu’ils vous les envoient, parce que vous avez vraiment su les transposer sur les sachets. Ça a tout changé. Nous avons désormais le résultat final que nous souhaitions et nous sommes vraiment satisfaits.
Si vous travaillez avec des étiquettes, n’hésitez pas à les envoyer comme référence.
— Mathilde Godard: les Fermes du Ravillon
gauche: impression – droite: étiquette
Astuce Baginco
Si vous avez l’occasion de nous rendre visite, vous pouvez venir approuver les couleurs pendant l’impression. Intéressé(e) ? Alors, n’hésitez pas à nous contacter !